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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 09:14

Douleur chronique

Lorsqu'une douleur persiste, s'avère rebelle aux traitements usuels pendant plus de 3 à 6 mois, on parle alors de douleurs chroniques. Liée à une maladie ou à une déficience, ce symptôme persistant nécessite une prise en charge particulière.

Particularités des douleurs chroniques

Parce qu'elles sont plus difficiles à traiter, parce qu'elles récidivent... les douleurs chroniques entraînent une profonde altération de la qualité de vie des patients.

La douleur chronique encore mal prise en charge

Problème de santé publique largement répandu en Europe, la douleur chronique affecte un adulte sur 5. Son impact sur la vie quotidienne est très lourd. Souvent résignés à vivre avec, les patients devraient pourtant pouvoir bénéficier d'une meilleure prise en charge.

L'évaluation d'un patient douloureux nécessite du temps lors de la consultation médicale. Identifier son type, son origine, choisir le traitement adapté et contrôler l'efficacité de celui-ci demande en outre de connaître le contexte dans lequel vit le malade. Une prise en charge dont peu de malades semblent bénéficier…

La douleur chronique, un fardeau quotidien

"Ca détruit ma vie au quotidien. Je n'arrive plus à marcher. Je ne peux plus rendre visite à mes amis ni les inviter à la maison parce que je ne peux plus rester debout ou faire la cuisine trop longtemps. Ca a détruit les ¾ de ma vie sociale".

Le fardeau évoqué par cette patiente est la douleur chronique.

Souvent d'origine rhumatologique type mal de dos, arthrose, arthrite ou encore douleurs neuropathiques. Une prise en charge défaillante de la douleur des patients souffrent toujours de douleurs chroniques, estiment que la douleur contrôle leur vie.

L'impact physique et émotionnel de la douleur altèrent la qualité de vie La douleur entrave la vie de tous les jours.

En tête des répercussions, le handicap physique. les patients déclarent rencontrer des problèmes pour marcher,pour se laver et s'habiller,pour dormir,pour réaliser leurs activités quotidiennes. "La douleur m'empêche d'éplucher les légumes, de déboucher une bouteille, de porter des objets lourds, de marcher, de descendre les escaliers",

Les conséquences sur le travail sont très largement néfastes, les personnes souffrant de douleurs chroniques ont dû réduire leur nombre d'heures de travail et songent à arrêter de travailler complètement.

Sans compter les effets secondaires des traitements antalgiques plus ou moins dosés, les malades mettent en avant les troubles gastro-intestinaux et plus précisément la constipation.

Sur le plan émotionnel, la douleur génère anxiété et dépression. Le désordre psychologique est tel que la vie sociale et familiale en est bouleversée. Ils se sentent seuls et certains déclarent avoir moins d'amis à cause de leur douleur. Parfois même s'occuper des enfants est très difficile

Douleurs chroniques : vers quelles solutions s'orienter ?

Le traitement de la douleur ne peut se réduire à une prise en charge médicamenteuse.

"les patients souffrant de douleurs chroniques doivent être évalués et examinés de manière approfondie, en tenant compte de toutes les dimensions de la douleur, par des professionnels de santé habitués à ce type de prise en charge". Ce qui n'est pour l'instant pas le cas.*

La prise en charge adaptée d'un patient douloureux chronique doit être pluridisciplinaire. Comme cela se fait dans des centres médicaux spécialement dédiés à la douleur.

Dans ces unités, la prise en charge implique le recours nécessaire à la prescription d' antalgiques, dont les opioïdes forts dans certains cas, mais on y explore aussi d'autres options non médicamenteuses :

techniques de rééducation ( kinésithérapie, massage...), psychothérapies ou encore thérapies cognitivo-comportementales telles que la sophrologie, l'hypnose, la relaxation ou encore la méditation.

Des voies qui permettent souvent de soulager le patient, de l'aider à gérer sa douleur, tant au niveau physique que psychologique, et donc d'améliorer son quotidien.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:23

La sarcopénie est un syndrome gériatrique se définissant comme une baisse progressive et généralisée de la masse, de la force et de la fonction musculaire chez les personnes âgées. Elle peut avoir des conséquences sur la qualité de vie du patient car en augmentant le risque de chutes elle peut conduire à une perte de mobilité et à la dépendance.

Qu’est ce que la sarcopénie

La sarcopénie est une pathologie, résultant d’une perte progressive et élevée de la masse, de la force et de la fonction musculaire au cours du vieillissement.

La fonte musculaire liée à l’âge est l’une des conséquences de l’avancée en âge sur notre organisme. La première chose que l’on remarque, c’est la modification de la composition corporelle, avec une diminution de la masse musculaire au profit de la masse grasse. De façon similaire à la déminéralisation osseuse qui conduit à l’ostéoporose (dont les conséquences sont largement connues), la perte de muscles également appelée fonte musculaire liée à l’âge conduit à la sarcopénie, c’est-à-dire à une perte importante de masse musculaire, associée à une faiblesse musculaire.

La fonte musculaire liée à l’âge commence très tôt, dès l’âge de 30 ans, il est observé une diminution de notre masse musculaire au profit de la masse grasse de l’ordre de 8 à 10 % chaque décennie et qui devient plus importante à partir de 50 ans. Par ailleurs, cette perte de masse musculaire s’accompagne d’une perte de la force musculaire (-15 %/décennie).

En conséquence, entre 30 et 70 ans, nous perdons la moitié de nos muscles et la force qui va avec. Quelles en sont les causes La fonte musculaire liée à l’âge est un phénomène multifactoriel comprenant : Le déséquilibre du métabolisme protéique, une perte de sensibilité des muscles, un diminution de l’appétit, une réduction de l’activité physique …

Quelles en sont les causes

La sarcopénie est un phénomène multifactoriel complexe. De multiples facteurs, interdépendants, participent au développement et à la progression de la sarcopénie tel que l’augmentation de l’extraction splanchnique, une diminution des apports protéiques …

Quelles en sont les conséquences

La sarcopénie est à l’origine d’une détérioration générale de l’état physique se traduisant par une perte de masse et de force musculaire conduisant à une augmentation du risque de chutes, une perte d’autonomie et conduit fatalement à la dépendance.

Le diagnostic de la sarcopénie repose sur l’évaluation de:

• La masse musculaire (quantifiable par des mesures anthropométriques, par impédancemétrie ou absorptiométrie biphotonique (DEXA)

• La force musculaire (estimée par la force de préhension)

• La performance physique (vitesse de la marche, lever de chaise, get-up-and-go).

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 09:13

L’entretien clinique met en scène deux personnes qui échangent des paroles dans un rapport asymétrique au niveau des attitudes et de la demande.

On parle d’entretien clinique, après l’observation. Pour résumé, il s’agit de la deuxième étape en psychologie clinique lorsque celle ci est possible( possibilité de parler, d’avoir une conversation… sont nécessaires).

Une écoute active

L'entretien mené par le ou la psychologue est avant tout une écoute active. Comprendre une personne, un couple ou une famille ne peut se faire qu'avec leur aide.

Un(e) psy n'est ni Madame Irma, ni doté(e) de pouvoirs paranormaux. Pas plus de boule de cristal sur son bureau que de baguette magique. Il faut donc lui fournir des informations pour qu'il (elle) puisse travailler.

L'entretien ne peut être véritablement fructueux que si la personne s'investit, apporte les éléments indispensables. Bien sûr, le questionnement du psychologue va la guider et permettre d'apporter un autre éclairage à sa situation.

Toutefois, consulter peut être une démarche très difficile pour certaines personnes si bien qu'elles seront incapables de se livrer avant plusieurs entrevues. Elles seront assez silencieuses, nerveuses, peinant à expliquer les motifs de consultation,...

D'autres se jettent à l'eau sans s'y sentir vraiment prêtes et, par la suite, ne reviennent pas car elles se sentent trop honteuses, trop mises à nu, sans défense, etc. Il est tout à fait essentiel d'attendre de se sentir en confiance avant de se confier et lorsque cette confiance ne peut être donnée d'emblée, quelle qu'en soit la raison, un nombre suffisant d'entretiens servira à installer la relation et à faire connaissance.

Le principal outil du psy clinicien est l’entretien, il se situe dans une visée thérapeutique ou évaluative.

Le travail du psy consiste à stimuler la parole du sujet et mettre en place les conditions nécessaires à son apparition, pour recevoir cette parole et l’écouter.

Il appréhende le fonctionnement psychique du patient en se basant sur sa parole. On est au coeur de la psychologie clinique.

L’entretien est différent selon les patients, il faut parfois des médiateurs comme le jeu pour l’enfant. On adapte également l’entretien selon sa visée.

La majorité des entretiens sont menés pour établir un diagnostic ou mettre en place un travail thérapeutique.

Mais il y aussi l’entretien dans le milieu de la recherche qui va être différents des entretiens clinique guidés par la thématique de recherche, avec des hypothèses établies et avec des questions précises.

L’échange de paroles entre des personnes permettant l’accès a des informations de nature subjective comme l’histoire du patient, ses sentiments, ses émotions.

Ce n’est pas une simple conversation, il s’agit d’un expérience relationnelle entre des personnes qui possèdent des caractéristiques qui leurs sont propres.

Le But de l’entretien clinique:

C’est prendre en charge la souffrance du patient.

Le patient peut parler librement à un professionnelle qui ne fera pas de jugement de valeur. Il y a un recueil de données qui peuvent valider une hypothèse. le but est avant tout scientifique et le bénéfice est très important pour le psy. Cela permet in recueil maximum d’informations pour appréhender la problématique du sujet et d’établir un diagnostic.

Le but pour le patient est l’aide, le patient vient en entretien clinique en mettant en avant un problème qui lui gâche plus ou moins la vie et qu’il voudrait comprendre et résoudre.

Le cadre de l’entretien est un milieu dans lequel intervient le psy.

C’est toujours au sein d’un cadre de temps et d’espace. Il correspond aux dispositions physiques de la séance et psychique. il faut respecter le cadre qui permet de présenter au patient un lieu propice à la parole.

les catégories d'entretiens psychologiques :

Il existe plusieurs catégories d'entretiens psychologiques, données ci-après à titre d'indication, mais il n'est pas nécessaire de préciser de quel type il s'agit pour prendre rendez-vous.

1. L'entretien de clarification

Il consiste en un travail d'investigation de la situation de la personne, du couple ou de la famille. Il permet de découvrir ce qui a suscité la demande d'un rendez-vous, à ce moment-ci. Cette demande est explorée afin de comprendre la nature de la souffrance, du malaise, du conflit, bref du problème et de connaître les attentes de la personne ou des personnes. Ces attentes peuvent d'ailleurs être différentes mais aussi révéler des aspects que la demande apparente recouvrait. On aide alors les patients à prendre conscience de leur véritable demande.

Cet entretien a aussi pour but de recueillir des informations sur les conduites de la personne, sur les interactions entre les partenaires conjugaux ou les membres de la famille, sur les motivations, les attitudes, les besoins satisfaits et non satisfaits, etc. La souffrance psychique peut s'exprimer de divers moyens et on tente d'identifier ce qui la provoque. L'entretien vise également à repérer les forces sur lesquelles on peut compter, les personnes- ressources dans l'entourage du patient, les possibilités d'introspection de celui-ci, les capacités à se remettre en question et à modifier ses comportements, etc.

2. L'entretien de guidance

Il arrive assez souvent que la personne, qui consulte pour la première fois, recherche une explication immédiate à son mal-être, à son symptôme ou à ses difficultés de vie, sans se rendre compte que l'être humain est complexe et que le remède ne peut peut-être pas être aussi rapide.

La plupart du temps, il est nécessaire de faire un tour d'horizon assez fouillé de la situation de la personne pour mettre le doigt sur ce qui fait souci. Au cours de l'entretien, le patient réalise que son problème recouvre bien des aspects dont il va lui falloir s'occuper pour trouver une solution.

3. L'entretien de soutien

Certaines situations de l'existence sont particulièrement éprouvantes : deuil, séparation, violence conjugale, carences affectives, abus sexuels, etc. L'épreuve est telle que souvent la personne est submergée par ses émotions, par l'angoisse, par la douleur, ...

L'entretien de soutien consiste à écouter la plainte, à offrir un réceptacle aux émotions.

Au fur et à mesure des séances, le fait d'exprimer les émotions permet de les intégrer, de les métaboliser en quelque sort, de donner un contenant à l'angoisse, de l'apaiser, de cicatriser les blessures du cœur et de l'âme.

La mise en mots permet de guérir beaucoup de maux.

Au cours de l'entretien, on amènera le patient à entrevoir une issue à sa situation, à découvrir des possibilités d'actions pour solutionner son problème ou résoudre ses difficultés, ce qui aura un effet sur l'atmosphère dramatique dans laquelle il demeurait.

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 16:17

Ce début du XXI éme siécle marque l'apogée du narcissisme. Venu de Californie, la dictature de l'estime de soi fait des ravages au sein d'une jeunesse trop adulée par ses parents. Ne va pas ou a déjà débarquée sur notre vieux continent.

Qu'est ce que ce narcissisme ?

" C'est le règne du m'as tu vu." pour le sociologue Jean-Pierre le Goff "

C'est la faillite des grands engagements qui explique le délire narcissique de l'individu post moderne."

Origine du mot narcissique:

Le mot dérive de Narcisse, jeune homme qui, d’après la mythologie grecque, serait tombé amoureux de son reflet dans l’eau au point d’en mourir. Le terme est employé dans le langage sociologique et comme entité dans le manuel behavioriste de classifications psychiatriques : le DSM. Sigmund Freud a introduit cette notion en 1914 dans sa métapsychologie. Alors qu'il a un sens bien précis en psychanalyse, comme point de départ de la seconde topique, il est aussi utilisé de manière plus générale dans d'autres disciplines.

Le narcissisme est le fondement de la confiance en soi. Lorsqu'il est défaillant, le terme peut désigner l'importance excessive accordée à l'image de soi.

Le dictionnaire commun le définit comme « contemplation de soi ou attention exclusive portée à soi. »

" L’estime de soi est la conscience de la valeur personnelle qu’on se reconnaît dans différents domaines. C’est un ensemble d’attitudes et de croyances qui nous permettent de faire face au monde. "

Le mythe de narcisse: De la Grèce Antique aux réseaux sociaux du XXI e siècle, écho d'une légende éternelle!

Le mythe de narcisse:

Narcisse est l'enfant que Liriope a eu avec le fleuve Céphise. Il est doté d'une beauté rare, digne d'être aimé des nymphes. A sa naissance, Liriope va consulter le devin Tirésias qui lui prédit que Narcisse vivra vieux s'il ne voit jamais sa beauté. La beauté exceptionnelle de Narcisse fait naître le désir. Nombreux jeunes gens en sont épris. Mais derrière cette beauté tendre se cache une indifférence si dure que ni jeunes hommes ni jeunes filles ne peuvent s'approcher. La nymphe Echo, démunie de parole, répète la fin des phrases qu'elle entend ; elle éprouve une muette adoration pour Narcisse, le suit partout espérant un signe d'amour, d'affection, mais il la rejette avec mépris. Triste, pleine de honte, elle se cache au fond d'un bois et se laisse dépérir : son corps devient pierre, ne laissant d'elle que sa voix intacte. Pleine d'amour et de ressentiment, Echo continue inlassablement à renvoyer la fin des phrases de Narcisse jusqu'à la mort de ce dernier. Une des victimes du dédain et de l'indifférence de Narcisse se plaint à la déesse de la vengeance. Le verdict est prononcé. Au cours d'une chasse, la déesse pousse le jeune homme à se désaltérer au bord d'un étang situé dans un magnifique endroit. Narcisse s'éprend alors d'amour pour le reflet de son visage que lui renvoie l'eau, pour cette image qu'il ne peut atteindre et dont il est incapable de se détacher. Plus il se regarde, plus folle est sa passion, il soupire, il pleure, il se frappe devant son reflet. Narcisse oublie de boire et de manger. Prenant racine au bord de l'étang, il se transforme peu à peu en la fleur qui porte son nom et qui, depuis, se reflète dans l'eau à la belle saison, pour dépérir à l'été.

L'histoire de Narcisse est passée dans le langage courant ; en effet, on dit d'une personne qui s'aime à outrance qu'elle est narcissique

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 12:26

Maladie de Huntington (Chorée de Huntington, Huntington, maladie de)

Description

La maladie de Huntington, également appelée chorée de Huntington, est une affection héréditaire qui touche le cerveau, tout particulièrement les noyaux gris centraux (situés profondément dans le cerveau). Cette maladie obéit à un mode de transmission autosomique dominant, c'est-à-dire que si un parent est atteint de la maladie, chaque enfant a un risque de 50 % d'en hériter. La maladie de Huntington est assez rare : elle touche environ 1 personne sur 10 000.

La maladie détruit les cellules nerveuses (neurones) dans certaines parties du cerveau; il en résulte une baisse des taux de neurotransmetteurs, ces substances responsables de la transmission des signaux dans le cerveau. La maladie de Huntington est caractérisée par des mouvements involontaires, une perte des capacités mentales et des changements touchant la personnalité ou le comportement.

Causes

La maladie de Huntington est causée par la mutation d'un gène chargé de la production d'une protéine appelée huntingtine. On ne comprend pas encore très bien le rôle de cette protéine dans le fonctionnement normal du cerveau.

Symptômes et Complications

Le début de la maladie est lent et subtil. Les premiers symptômes font habituellement leur apparition au cours de la quatrième ou cinquième décennie de vie, bien qu'ils puissent aussi se manifester au cours de l'enfance ou de la soixantaine.

Au tout premier stade de la maladie, on peut observer des changements de personnalité, tels que dépression et démence, ou d'autres changements psychiatriques. Ceux-ci peuvent survenir avant ou en même temps que les troubles du mouvement. Des mouvements anormaux se déclarent d'un côté du corps, généralement au niveau des bras et du visage. Les mouvements faciaux (légères grimaces) et les problèmes d'élocution figurent parmi les symptômes. Quand la personne est en proie à des émotions, les symptômes ont tendance à s'accentuer et à empirer.

À mesure que la maladie évolue, les mouvements anormaux, presque violents, s'accélèrent et apparaissent sans raison. Le patient est atteint de la danse de Saint-Guy (chorée). Le stade avancé s'accompagne de signes de démence souvent graves.

Les personnes atteintes de cette maladie finissent par être incapables de prendre soin d'elles-mêmes et ont besoin d'aide dans toutes les tâches et activités quotidiennes, par exemple, pour l'alimentation et l'hygiène personnelle. Souvent, elles doivent être alitées et peuvent souffrir de complications telles qu'une insuffisance cardiaque congestive ou une pneumonie.

Diagnostic

Au cours d'un examen physique, le médecin recherche des mouvements involontaires et irréguliers et des signes de dégénérescence musculaire, intellectuelle ou mentale. Les antécédents familiaux de cette maladie aident les médecins à diagnostiquer la maladie de Huntington, et l'analyse d'ADN décèle les anomalies génétiques.

La tomodensitométrie ou l'imagerie par résonance magnétique (IRM), dont le but est d'identifier les zones du cerveau (noyau caudé) qui sont atrophiées (ou réduites), sont d'autres examens possibles.

Traitement et Prévention

Cette maladie est incurable. Le traitement vise à soulager les symptômes et à faciliter la vie des personnes. En règle générale, les médicaments sont employés pour aider à empêcher les mouvements musculaires anormaux; ces médicaments sont, entre autres, des tranquillisants, des benzodiazépines, des neuroleptiques et des médicaments qui agissent sur le système nerveux, telle la tétrabénazine.

Puisque les symptômes de cette maladie apparaissent tardivement, vous pouvez la transmettre à vos enfants avant même de savoir que vous en êtes atteint. Si vous avez des antécédents familiaux de la maladie de Huntington, il peut être souhaitable de procéder à un examen génétique avant de décider d'avoir des enfants. Un bon conseiller en génétique peut vous aider à envisager les divers aspects de cette question épineuse et à prendre une décision éclairée.

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 10:52

Wernicke-Korsakoff syndrome

Wernicke encephalopathy

This degenerative disorder of the brain, caused by a lack of thiamine (vitamin B1), may result from excessive consumption of alcohol, a dietary deficiency, prolonged vomiting, a disorder of food, or the effects of chemotherapy.

Symptoms of Wernicke encephalopathy

• Mental Vision

• troubles

• Stupeur

• Coma

• Hypothermie (body temperature drops below the normal level) Blood

• hypotension

•Troubles of coordination that might affect the fingers, hands, legs, body, language and the movement of the eyes

Korsakoff's amnesic syndrome

This disorder of memory is also caused by a thiamine deficiency. Korsakoff's amnesic syndrome is associated with alcoholism and has an impact on the heart, the vascular system and the nervous system.

Symptoms of Korsakoff's amnesic syndrome

Main disorders caused by Korsakoff's amnesic syndrome related to the acquisition of new information and the memory short and long term.

Other symptoms include:

•The confabulation (making up stories)

•The hallucinations (seeing or hearing things)

•The disorientation

• A attention deficit

• A visual impairment

Wernicke-Korsakoff syndrome

Considered generally Wernicke encephalopathy and Korsakoff's syndrome describe the same disease, but at different stages. Wernicke encephalopathy represents the 'acute' stage of the disease and Korsakoff's amnesic syndrome "chronic" stage

Treatment of Wernicke-Korsakoff syndrome

Treatment advocates administration of thiamine, as well as adequate nutrition and hydration. In some cases, medication is also recommended.

Most of the symptoms can be eliminated if the person is treated promptly. However, the memory returned slowly and imperfectly in most cases. Without treatment, these disorders can result in permanent disability and endanger safety.

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 09:45

Définition

Les avitaminoses sont des carences en vitamines.

Signes

Les signes dépendent des vitamines concernées.

De façon très générale :

Les avitaminoses A touchent surtout la peau.

Les avitaminoses C touchent la peau et les dents. On l'appelle le scorbut.

Les avitaminoses D vont provoquer des troubles de croissance et en particulier sur tout ce qui touche le métabolisme du calcium. Chez l'enfant on l'appelle le rachitisme et chez l'adulte l'ostéomalacie.

Les avitaminoses B perturbent le fonctionnement du système nerveux. Les avitaminoses K entraînent des hémorragies.

L'avitaminose désigne les phénomènes pathologiques (maladies) faisant suite à une carence (manque, déficit) en une ou plusieurs vitamines. Les réserves corporelles en vitamines sont variables selon le type de vitamine.

L'avitaminose, de plus en plus rare dans les pays développés, est, a contrario, plus fréquente dans les pays en voie de développement (voir béribéri). Les avitaminoses peuvent être dues à une carence d'apport de nutriments (éléments essentiels provenant de l'alimentation) ou à une absorption digestive insuffisante et une mauvaise utilisation des vitamines par l'organisme.

L'avitaminose A aboutit à l'apparition de pathologies oculaires (héméralopie c'est-à-dire affaiblissement ou perte de la vision dans l'obscurité) et à une xérophtalmie autrement dit diminution de la transparence la cornée.

L'avitaminose B1 entraîne le béribéri. La carence en vitamine B1 peuvent apparaître seulement en une à deux semaines.

L'avitaminose B2 appelée également ariboflavinose aboutit à l'apparition de troubles oculaires tels qu'une baisse de l'acuité visuelle, une photophobie ou sensibilité anormale à la lumière et des lésions de la peau et des muqueuses comme des gerçures des lèvres (perlèche).

L'avitaminose B6 n'existe pas chez l'être humain mais seulement chez l'animal.

La vitamine B12 est une pathologie appelée maladie de Biermer. Elle ce caractérise par l'absence d'absorption de la vitamine B12 à cause d'une altération de la muqueuse de l'estomac.

Les carences en vitamine B12 sont susceptibles d'apparaître au bout de trois à cinq ans.

La vitamine C (acide ascorbique) entraîne apparition de scorbut ou d'une maladie de Barlow chez le nourrisson.

Les carences en vitamine C peuvent apparaître au bout de deux à trois semaines. L'avitaminose D aboutit à un rachitisme chez l'enfant, une ostéomalacie c'est-à-dire une affection se caractérisant par le ramollissement des os chez l'adulte et à n'importe quel âge une tétanie.

L'avitaminose K entraîne des perturbations de la coagulation sanguine avec phénomènes hémorragiques. L'avitaminose PP favorise l'apparition de la pellagre (voir pellagre infantile d'Afrique Noire).

Traitement:

Le traitement de la maladie induisant l'avitaminose reste la priorite. En maintenance classique, donner des aliments frais et nourriture vivante en alternance. Possibilité d'incorporer des solutions vitaminées du commerce. d'une manière générale, varier l'alimentation, en adéquation avec le régime alimentaire de chaque espèce (omnivores, carnivores, végétariens...). Alterner 2 types de nourritures seches permet d'en partie compenser des carences de certains aliments

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 14:01

Unité de Soins de Longue Durée ou USLD, anciennement appelé: unité de service de long séjour.

Définition :

l’unité de soins de longue durée est un accompagnement médical constant et à long terme. Une unité de soins de longue durée est un établissement sanitaire spécifiquement adapté et destiné aux personnes âgées ne disposant plus de leur propre autonomie, et dont l’état de santé nécessite des soins quotidiens ou une surveillance constante, selon le Code de la Santé Publique (article L 711-2).

Séjour en USLD : quelles spécificités et quels services ?

Lors d'un séjour en USLD, les moyens médicaux d’une unité de soins de longue durée sont plus importants que ceux dispensés en EHPAD. Bien plus qu’une pension complète avec hébergements, alimentation et animations, l’USLD offre une surveillance permanente et des soins médicaux spécialisés.

La durée moyenne d’un séjour en USLD est d’un an et demi. Financer un séjour en unité de soins de longue durée Afin de prévoir et organiser un séjour en USLD, il faut prendre en compte trois tarifs distincts.

La dépendance désigne les prestations d’accompagnement et de surveillance liées à la perte d’autonomie.

Son tarif est calculé à partir de la grille AGGIR. Le coût lié aux soins médicaux est défini à part.

Enfin, l’hébergement a un tarif différent selon les établissements et les services proposés.

Pour être admis dans une USLD, il faut tout d'abord présenter des signes de perte d’autonomie importante (impossibilité de se laver, de se lever, de s'habiller et de se nourrir seul) mais aussi avoir besoin de soins médico - techniques continus.

Les USLD sont des structures de long séjour.

L'admission a en général lieu à la suite d’une hospitalisation ou d’un passage en service de soins de suite et de réadaptation (moyen séjour).

Lorsque l'état de la personne âgée ne s’améliore pas, ou qu’il se dégrade, au cours de l’hospitalisation ou du passage en moyen séjour, le patient peut être orienté en USLD. La durée moyenne de séjour y est d'une année et demie.

Généralement rattachées à un centre hospitalier ou à un hôpital local, elles sont destinées à l'hébergement des personnes n'ayant plus leur autonomie de vie et dont l'état nécessite une surveillance constante et des traitements d'entretien.

Les USLD sont donc des services hospitaliers. On y entre pour des pathologies lourdes, sur critères médicaux : les personnes ont perdu leur autonomie de vie et nécessitent une surveillance médicale constante.

Certaines unités de soins de longue durée ont aménagé des unités spécifiques pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de syndromes apparentés.

Les unités de soins de longue durée ont été définies par l’arrêté du 12 mai 2006 relatif au référentiel destiné à la réalisation de coupes transversales dans les USLD .

Missions

- Assurer aux patients les soins d’entretien de la vie, les soins médicaux et techniques, les soins relationnels, curatifs, palliatifs et la réadaptation.

- Prévenir l’apparition ou l’aggravation de la dépendance en maintenant les capacités restantes,

- Elaborer un projet de vie, soins et thérapeutique individuels pour chaque patient dans le souci de sa qualité de vie.

- Assurer l’accompagnement des familles et des proches.

- Assurer l’éducation thérapeutique du patient et de son entourage.

- Assurer le soutien des patients, l’information et le soutien des aidants.

- Assurer la préparation et l’accompagnement à la réinsertion sociale et familiale en lien avec les professionnels intervenant au domicile.

Modalités de prise en charge

Le médecin traitant après concertation avec le patient et ses proches formule une demande d’admission transmise à la Commission d’admission.

L’admission définitive s’appuie sur l’avis du médecin référent après évaluation gériatrique médico-psycho-sociale comportant une évaluation de l’autonomie et des soins médico-techniques requis ainsi qu‘une visite médicale de pré - admission.

Les modalités de prise en charge sont adaptées au type de malades accueillis, notamment dans le cas de malades atteints de pathologies chroniques (en particulier, maladies dégénératives du système nerveux central...).

Les soins palliatifs doivent être mis en oeuvre dans les USLD pour répondre aux besoins des personnes âgées.

Cette prise en charge doit s’appuyer sur le dispositif mis en place dans les régions en matière de soins palliatifs, en s’appuyant notamment sur les équipes mobiles et l’unité de soins palliatifs. Il est donc nécessaire que les USLD disposent de lits identifiés de soins palliatifs.

Les USLD participent au fonctionnement des filières gériatriques.

Si une amélioration suffisante de l’état de santé du patient se produit et que la surveillance pluri-quotidienne n’apparaît plus nécessaire, une réorientation peut être envisagée.

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 10:38

La perte de la mémoire est liée à la perte des neurones qui disparaissent à la cadence de 10 000 à 50 000 par jour chez un adulte. Cette perte est un mal nécessaire: un nouveau né vient au monde avec un capital de plus de 100 milliards de neurones, et, au fure et à mesure que celui ci apprend à parler, à marcher, à mémoriser le visages de ces proches, les lieux ainsi que tout ce qui l'entoure, certains nombres de neurones ayant effectué leurs taches, sont éliminés. Ainsi, l'élimination, la destruction, progressive de certains neurones serait à double tranchant: Elle permet, dans un premier temps d'apprendre, mais elle finit par faire oublier!

Chez la personne âgée, cela se traduit très souvent par une atrophie globale du cerveau ainsi que par une baisse de l'activité métabolique notamment aux niveaux des lobes frontaux, comme si le cerveau consommait moins d'énergie. Le lobe frontal est un acteur clé de la mémoire: il sert à la fois à encoder " à imprimer " une information et à la récupérer.

Les patients atteints de la maladie d'Alzheimer se distingue par une atrophie importante de l" hippocampe, le premier relai de l'information à mémoriser. Ainsi, les difficultés de mémorisation sont différentes chez une personne saine et une personne atteinte de la maladie.: Lorsque l'on donne à une personne saine des indices afin de l'aider à retrouver une information demandée, elle finit par y avoir accès. On parlera ici de " trouble apparent ".

Ces indices seront inefficaces chez une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer, car les informations ne sont plus acquises, donc elles ne sont plus accessibles . On parlera ici de " troubles authentiques ".

Les personnes les plus actives intellectuellement ayant un niveau socioculturel supérieur sont, semblent, mieux " protéger "contre les effets du vieillissement que les personnes dont l' activité ne nécessite pas, ou peut, un investissement intellectuel, ou qui sont prise en charge par une tierce personne.

Plusieurs raisons pourraient justifier l'aspect bénéfique de " l'exercice intellectuel " : l'activité neuronale plus intense, une meilleur plasticité neuronale ainsi que l'habitude de développer des stratégies dites compensatrices, afin de se souvenir de petits détails de la vie quotidienne.

Toutefois, en cas de troubles sévéres de la mémoire, il ne suffit pas d'apprendre par cœur de la poésie pour que tout redevienne normale: " la mémoire n'est pas un muscle !. On ne retrouve pas à 90 ans sa mémoire de 20 ans !"

Néanmoins, il est fort probable que la stimulation du cerveau semble atténuer de façon conséquente les effets du vieillissement de celui-ci.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:09

JEAN PIAGET (1896-1980)

Piaget psychologist

The psychology of Piaget, which is itself is named "Psychology of intelligence", is in fact a psychology of cognitive operations at all levels of their development.

This definition would however remain incomplete and incorrect if there added two clarifications.

The first is that in Piaget 'intelligence' refers to non-not one mental "Faculty" among others, but "the form the more general coordination of actions or operations." the second is that cognitive operations that mark the levels of development and which are attested empirically by hierarchical problem solving are not for simple local performance adding to the other, but the actual accomplishments of a system whose organization (operating structure) is characteristic of levels.

The concept of stage. If it is obviously not suitable for Piaget, it has in his work status and function specific.

For a particular study, it happens that Piaget calls 'stages' of the successive types of treatment problems or levels considered; but the General stages of intelligence are all structures, including the order of succession (and not the date of onset) is constant in fact and in law, and who are such a level integrated n as a substructure structure, structures of level n − 1.

The description of the observable stages and their formalization by logic models are not however the purpose, but the instrument of the genetic study, which aims last spring to explain the process of evolution. «Reach the causal mechanism of a Genesis, Piaget wrote in 1959, is in the first place to replenish what is given at the point of departure [...] and secondly to show how [...] these structures of departure are transformed into those which it is accountable. » .

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