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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:23

Résumé:

L'endométriose est la présence de muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine.

On observe ce phénomène principalement dans la cavité péritonéale et au niveau des ovaires.

Ce tissu ectopique peut également être retrouvé sur les organes digestifs, dont le rectum, sur la vessie, voire sur les reins, le diaphragme, le péritoine et exceptionnellement dans tout organe avoisinant.

Le tissu endométrial est hormono-sensible.

Comme l’endomètre, il suit le cycle menstruel.

L'endométriose est une maladie gynécologique globalement incomprise. Si son mode de survenue et de développement est à peu près compris, son étiologie, son évolution, sa physiopathologie font encore l'objet d'investigations.

Par conséquent, le traitement se fait par essai-erreur auprès des patientes concernées.

L'endométriose entraîne essentiellement des problèmes de douleur et d'infertilité.

L’histoire

L’endométriose a été décrite pour la première fois en 1860 par le Docteur Karel Rokitansky médecin pathologiste. Par la suite en 1898, le docteur William Wood médecin gynécologue décrit les kystes endométriosiques. Puis vient alors le Docteur John Albertson Sampson qui en 1921 approfondi les recherches et apporte sa théorie d’une menstruation rétrograde.

En 2011, plusieurs causes peuvent être énoncées sans pour autant être une valeur sure.

Définition

L’endomètre est le tissu qui tapisse la paroi interne de l’utérus chez la femme. L’endométriose se définit par la présence de fragments de l’endomètre en dehors de l’utérus. Ce tissu vient coloniser des organes périphériques (ovaires, trompes utérines, vagin, vessie ou colon). A la manière de l’endomètre normal qui répond aux fluctuations du cycle menstruel, ces fragments de muqueuse s’épaississent et saignent au moment des règles. Mais à l’inverse des menstruations évacuées par le vagin, ces saignements s’accumulent et créent une inflammation à l’origine de lésions ou de kystes sur le tissu colonisé.

L’endométriose est une maladie bénigne qui peut s’avérer maligne dans de rare cas soit 1% (évalué en 2006).

Le lien entre cancer et endométriose est souvent une question posée, quelques articles scientifiques démontrent qu’il existe des formes de cancérisation de l’endométriose mais nous ne pouvons pas à ce jour vous apporter plus d’explication étant donné que ses articles sont protégés par des droits d’auteur.

L'endométriose toucherait 176 millions de femmes dans le monde entier (chiffre donné en 2010 provenant d’une étude britannique). Soit environ 30 à 35% des femmes en seraient atteintes, et 10% d'entre elles en seraient infertile.

L'endométriose n'est pas une maladie sexuellement

L’endométriose est une affection fréquente de la femme. L’utérus est recouvert d’une muqueuse ; or, dans l’endométriose , des îlots de cette muqueuse utérine viennent s’implanter en dehors de l’utérus. Ces foyers d’endométriose peuvent se situer dans le ventre (sur les ovaires, l’intestin ou la vessie) ou ailleurs comme sur la peau ou les poumons.

Comme l’utérus , ces localisations d’endométriose subissent les variations hormonales du cycle menstruel et provoquent douleurs et saignements à chaque cycle.

Causes et risques de l'endométriose

L’endométriose est une affection gynécologique fréquente touchant environ 10 à 15 % des femmes en âge de procréer. Chez les femmes affectées par une stérilité, la moitié serait atteinte d’endométriose. Souffrance physique mais aussi psychologique émaille la vie des femmes victimes d’endométriose. Les causes exactes de l’endométriose sont peu connues ; des facteurs génétiques et environnementaux (dioxine) jouent probablement un rôle.

Symptômes de l'endométriose

La muqueuse qui tapisse l’utérus s’appelle l’endomètre. Cet endomètre réagit aux phénomènes hormonaux du cycle menstruel : croissance en début de cycle puis, après l’ovulation , arrêt de cette croissance et enfin apparition des règles à la chute hormonale. Si l’endomètre est retrouvé en dehors de l’utérus, il définit l’endométriose et est soumis aux mêmes règles.

L’endométriose évolue alors en s’aggravant car le sang des règles s’accumule dans les zones atteintes, notamment l’abdomen, créant des réactions inflammatoires locales. À distance, des particules de muqueuse utérine peuvent être transportées par les voies lymphatiques ou par la circulation sanguine vers d’autres organes (poumons).

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commentaires

K
Trois ans avec endométriose et toujours des surprises peu agréables. La nuit j’ai vécu une sorte de l’accouchement. Mais je ne suis plus enceinte. Ca fait déja plusieurs mois que j’ai accouché mon fils. Et mes règles ont du retourné à l’état normale. Mais cette nuit tout est allé hors de mes connaissances. Soudainement j’ai ressenti la lourdeur en bas du ventre. Puis la fièvre monte très vite. J’ai du m’alonger sur le lit. Parce que tenir débout n’était plus possible. Dans une heure les douleurs abdominales ont commencé. Suivies des spasmes fréquents.<br /> On ne saura jamais qui a eu plus peur. Moi ou mon mari qui cherchait de m’aider. Les règles assez abbondantes ont commencé. Pourtant suivant mon calandrier, la menstruation a du commencer deux semaines plus tard! Donc les choses ont pris le carractère plus qu’anormal.<br /> Mon mari a appelé l’urgence. Pendant qu’on attendaient les médecins j’ai senti une boule qui sort avec du sang. Ca faisait super mal. Dans 20 mins un gros morceau de l’endomètre fut sorti. Et l’ambulence est arrivé. Juste à temps ! Le medecin m’a observé, m’a donné des pillules pour réduire les douleurs et spasmes. Après m’avoir examiné, il m’a expliqué que cet accident est provoqué par mon endométriose. Et cette boule qui est sortie n’est rien qu’un morceau de l’endomètre. Il m’a dirigé de prendre un rdv avec mon gynécologue. Et aussi il m’a préscrit des analyses à faire... Mais après la visite chez ma spécialiste la listes des analyses a augmanté encore.<br /> Heureusement, aucune intervention chirurgicale n’est pas obligatoire dans mon cas. Ma médecin m’a conseillé la medecine douce. Nottament homéopathie et ostéopathie. Pour réduire les symptomes et normaliser le cycle. Elle est une spécialiste très avancé et moderne. Elle va toujours vers les nouveautés et préfère utiliser la thérapie douce pendant une longue période. Pour ne pas rendre les causes pires pendnt le traitements. Sinon à la place d’une maladie on en aura quelques. A ce qui concerne les solutions immédiats comme opération ou médicaments forts, elle cherche de l’éviter. Car la réabilitation du corps après ce traitement devient difficile. Je suis contente d’etre sa patiente. Ces méthodes me conviennent parfaitement.<br /> Aucune opération nécessaire grace à ce que l’endomètre est sortit tout seul. Je dois encore passer des examinations suplémentaires juste pour se rassurer que c’est sortit. Certainement l’idée qu’on me préscrit le traitement chirurgical m’effrayait le plus dans la salle d’attente chez la gynécologue. Je ne voulais pas laisser mon bébé. Il est petit, besoin de sa mère !<br /> Et on l’attandais autant ! J’ai suivi beaucoup de traitements pour avoir un enfant. J’ai l’endométriose et l’insuffisance ovarienne. Grace à ces circonstances j’ai vécu plusieurs fiv et une fausse couche. Les rélations entre mon mari et moi n’ont pas était faciles pendant les traitements. Mais on n’a pas abbandoné, nous avons continué le chemin vers notre immage de famille. Vers la vie qu’on voulaient vivre.<br /> A la fin j’ai fait le recour à fiv avec donation d’ovocytes à Biotexcom. Et je suis vraiment ravie de l’avoir fait. Car c’est le dernier protocole en pma que j’ai suivi pour tomber enceinte. Finallement les traitements ont marché et la première prise de sang a confirmé ma grossesse. Bien que j’ai vécu ma gossesse en calme, sans complications ayan un endométriose, cette aventure nocturne pourrait etre le résultat des changements hormonos post fiv don.... Mais j’avais un choix devant moi : aller à l’étranger pour essayer encore de tomber enceinte ou abbandoner l’idée d’ avoir un bb. On ne pouvait pas adopter car j’ai 43 ans. Mon mari est encore un peu plus agé. En France, si vous n’etes pas un couple jeun, riche en pleine santé et je ne sais pas encore quoi ce sera impossible d’adopter un enfant.<br /> En plus, Fiv avec don d’ovocytes est très compliqué en France. C’est juste une perte du temps. D’après mon expérience je conseille de respecter le temps que vous pourriez donner à votre futur enfant et aller directement à l’étranger. Là où il n’y a pas de manque des donneuses. En tout cas je suis contente d’avoir fait cette expérience. Après plusieurs années j’ai un enfant !<br /> Si j’aurais su que c’est la solution pour moi je l’aurais fait sans attendre 3 ans ! Et je crois que pour ma santé ce serait mieux. Les fiv que j’ai fait sont toujours les traitements qui stimulent l’endométriose. Evidamment si j’aurais fait seulement une fiv avec donation je n’aurais jamais vécu un cauchemar comme celui que je viens de raconter. Espérons que ma médecine douce va harmoniser mon corps et je n’aurais plus jamais une crise pareille. Un enfant ça change tellement la vie ! Maintenant je suis plus attentive à ma santé. Ce n’est pas que j’étais pas attentive avant, mais maintenant c’est une autre chose. Cette petite crevètte qui a besoin de votre soin et amour. Il y a de la magie dans le liaison parental. Je ne peux pas expliquer autrement ce que je ressens depuis ma grossesse. Chaque femme mérite savoir cette bonheur. N’ayez pas peur de suivre vos reves, ça vaut la peine!
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