Résumé:
L'endométriose est la présence de muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine.
On observe ce phénomène principalement dans la cavité péritonéale et au niveau des ovaires.
Ce tissu ectopique peut également être retrouvé sur les organes digestifs, dont le rectum, sur la vessie, voire sur les reins, le diaphragme, le péritoine et exceptionnellement dans tout organe avoisinant.
Le tissu endométrial est hormono-sensible.
Comme l’endomètre, il suit le cycle menstruel.
L'endométriose est une maladie gynécologique globalement incomprise. Si son mode de survenue et de développement est à peu près compris, son étiologie, son évolution, sa physiopathologie font encore l'objet d'investigations.
Par conséquent, le traitement se fait par essai-erreur auprès des patientes concernées.
L'endométriose entraîne essentiellement des problèmes de douleur et d'infertilité.
L’histoire
L’endométriose a été décrite pour la première fois en 1860 par le Docteur Karel Rokitansky médecin pathologiste. Par la suite en 1898, le docteur William Wood médecin gynécologue décrit les kystes endométriosiques. Puis vient alors le Docteur John Albertson Sampson qui en 1921 approfondi les recherches et apporte sa théorie d’une menstruation rétrograde.
En 2011, plusieurs causes peuvent être énoncées sans pour autant être une valeur sure.
Définition
L’endomètre est le tissu qui tapisse la paroi interne de l’utérus chez la femme. L’endométriose se définit par la présence de fragments de l’endomètre en dehors de l’utérus. Ce tissu vient coloniser des organes périphériques (ovaires, trompes utérines, vagin, vessie ou colon). A la manière de l’endomètre normal qui répond aux fluctuations du cycle menstruel, ces fragments de muqueuse s’épaississent et saignent au moment des règles. Mais à l’inverse des menstruations évacuées par le vagin, ces saignements s’accumulent et créent une inflammation à l’origine de lésions ou de kystes sur le tissu colonisé.
L’endométriose est une maladie bénigne qui peut s’avérer maligne dans de rare cas soit 1% (évalué en 2006).
Le lien entre cancer et endométriose est souvent une question posée, quelques articles scientifiques démontrent qu’il existe des formes de cancérisation de l’endométriose mais nous ne pouvons pas à ce jour vous apporter plus d’explication étant donné que ses articles sont protégés par des droits d’auteur.
L'endométriose toucherait 176 millions de femmes dans le monde entier (chiffre donné en 2010 provenant d’une étude britannique). Soit environ 30 à 35% des femmes en seraient atteintes, et 10% d'entre elles en seraient infertile.
L'endométriose n'est pas une maladie sexuellement
L’endométriose est une affection fréquente de la femme. L’utérus est recouvert d’une muqueuse ; or, dans l’endométriose , des îlots de cette muqueuse utérine viennent s’implanter en dehors de l’utérus. Ces foyers d’endométriose peuvent se situer dans le ventre (sur les ovaires, l’intestin ou la vessie) ou ailleurs comme sur la peau ou les poumons.
Comme l’utérus , ces localisations d’endométriose subissent les variations hormonales du cycle menstruel et provoquent douleurs et saignements à chaque cycle.
Causes et risques de l'endométriose
L’endométriose est une affection gynécologique fréquente touchant environ 10 à 15 % des femmes en âge de procréer. Chez les femmes affectées par une stérilité, la moitié serait atteinte d’endométriose. Souffrance physique mais aussi psychologique émaille la vie des femmes victimes d’endométriose. Les causes exactes de l’endométriose sont peu connues ; des facteurs génétiques et environnementaux (dioxine) jouent probablement un rôle.
Symptômes de l'endométriose
La muqueuse qui tapisse l’utérus s’appelle l’endomètre. Cet endomètre réagit aux phénomènes hormonaux du cycle menstruel : croissance en début de cycle puis, après l’ovulation , arrêt de cette croissance et enfin apparition des règles à la chute hormonale. Si l’endomètre est retrouvé en dehors de l’utérus, il définit l’endométriose et est soumis aux mêmes règles.
L’endométriose évolue alors en s’aggravant car le sang des règles s’accumule dans les zones atteintes, notamment l’abdomen, créant des réactions inflammatoires locales. À distance, des particules de muqueuse utérine peuvent être transportées par les voies lymphatiques ou par la circulation sanguine vers d’autres organes (poumons).