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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 08:44

Qu'est-ce que l'art-thérapie?

L’art-thérapie, ou psychothérapie par l’art (on parle également de psychothérapie de créativité ou de thérapie à médiation artistique), est une méthode qui utilise des outils de création artistique — le dessin, la peinture, la photographie, les arts de la scène, l’écriture, etc.

— pour aider l’individu à exprimer ses émotions et à se libérer de ses angoisses ou de ses difficultés relationnelles.La stimulation de l’imagination et des capacités créatrices permet de lever certains mécanismes de défense (notamment le refoulement des souvenirs douloureux) et de s’extérioriser.

En transformant les difficultés personnelles en productions artistiques, nous les mettons à distance et nous en reprenons le contrôle.

L’art-thérapie permet également de restaurer la confiance en soi et d’avoir une meilleure image de son corps.

Dans l’art-thérapie, la valeur artistique de l’œuvre importe peu : l’enjeu est uniquement thérapeutique.

Pourquoi choisir l'art-thérapie?

Vous pouvez vous tourner vers l’art-thérapie pour dépasser des difficultés personnelles (deuil, séparation, isolement, etc.), pour vous remettre d’un état dépressif, ou si vous souffrez d’un handicap psychomoteur ou sensoriel.

Si vous êtes sujet à des troubles psychosomatiques, ce type de thérapies peut vous être proposé pour vous aider à lutter contre vos angoisses et à vous libérer du stress.Si vous êtes suivi pour un problème d’addiction, de troubles du comportement alimentaire ou de troubles psychiatriques sévères, ces thérapies peuvent faire partie de votre prise en charge.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 09:40

Maria Montessori, à l’aube du XXe siècle, une femme d’avant-garde !

En 1896, âgée de vingt-six ans, Maria Montessori est l'une des premières femmes diplômées en médecine en Italie . Elle complète sa formation par des études de biologie, de philosophie et de psychologie. Elle deviendra, en 1904, professeur d'anthropologie à l'Université Royale de Rome. Elle s'engage alors dans les mouvements féministes et sociaux de ce début de siècle.

De la psychiatrie à la pédagogie...

Son expérience auprès d'enfants déficients la conduit à offrir, à ces enfants, un cadre de vie plus pédagogique que médical : "Les enfants déficients ne sont pas des hors la loi, déclare-t-elle à Turin en 1898, ils ont des droits, ils ont droit à tous les bienfaits de l'instruction. Nous devons permettre à ces malheureux de se réintégrer dans la société, de conquérir leur place et leur indépendance dans un monde civilisé, retrouvant ainsi leur dignité d'être humain". Elle s'intéresse aux travaux de Jean ITARD et de Édouard SEGUIN : comme eux, le médecin se fait alors pédagogue. Elle comprend bientôt l'importance du mouvement et du développement sensoriel pour la construction de l'intelligence.

En 1907, Maria Montessori ouvre la première Maison des Enfants à Rome, dans le quartier populaire de San Lorenzo. Elle y accueille des enfants de trois à six ans. Elle est la première à faire fabriquer du mobilier à la taille des enfants (tables et chaises) et leur propose des activités inspirées du matériel sensoriel de Édouard SEGUIN.

À partir de son travail d'observation des enfants, Maria Montessori découvre le phénomène de l'attention et de la concentration chez l'enfant dès 3 ans. Elle théorise alors ce qu'elle nommera "sa contribution expérimentale" dans laquelle elle décrit les étapes du développement du jeune enfant.

La reconnaissance internationale

En 1909, elle publie la Pédagogie Scientifique à la Maison des Enfants, immédiatement traduit dans de nombreuses langues. Le monde entier découvre alors les travaux de Maria Montessori. La formation des enseignants se structure peu à peu. Des Cours Montessori Internationaux sont organisés à Barcelone, Londres, San Francisco, Nice, Berlin, Amsterdam, Madras et Karachi... Maria Montessori formera personnellement quatre à cinq mille étudiants, qui recevront le diplôme Montessori International.

En 1929, elle fonde l'Association Montessori Internationale (AMI), dont le siège social est à Amsterdam. En 1939, au début de la seconde guerre mondiale, Maria Montessori part pour l'Inde où elle est rapidement assignée à résidence. Elle s'ouvre à une autre culture, diffuse ses idées, forme de nombreux étudiants, y rédige trois de ses livres fondamentaux et revient en Europe en 1946, enrichie d'une nouvelle vision de l'homme. En 1949, elle est décorée de la Légion d'Honneur, au nom de la République Française. Maria Montessori s'éteint en 1952 en Hollande à quatre-vingt deux ans. Son fils Mario Montessori, (1898-1982) a continué son œuvre. Sa petite-fille Rénilde Montessori (1929-2012) présidera l'Association Montessori Internationale (AMI) jusqu'en 2005.

De l'éducation nouvelle à la nouvelle éducation

Les grandes lignes de la pédagogie Montessori : « Bien que l'éducation soit reconnue comme l'un des moyens d'élever l'humanité, on ne la considère encore que comme l'éducation de l'esprit, fondée sur de vieux principes, sans penser à en extraire une force novatrice et constructrice » Maria Montessori. Maria Montessori appartenait au mouvement de l'Éducation Nouvelle qui s'est développé en Europe dans les années 20 (congrès de Calais, 1921). Mais, très vite, elle s'en démarque en revendiquant sa particularité. Il ne s'agissait pas d'aller réformer les pratiques pédagogiques, mais de considérer fondamentalement l'enfant autrement, comme un être qui a ses besoins propres, qui est en devenir, et qui porte en lui toutes les possibilités d'Humanité.

C'est ce qu'elle appellera la Nouvelle éducation : l'éducation comme une aide à la vie.

L'action des Centres de Formation AMI

Entre tradition et modernité.

Les centres de formation AMI, répartis à travers le monde, suivent et transmettent les principes de la psychopédagogie de Maria Montessori. Ils dispensent des formations diplômantes reconnues internationalement pour leurs standards élevés et leur authenticité. Les centres de formation accrédités par l'AMI sont placés sous la supervision permanente de l'AMI, et sont dotés de formateurs qualifiés par l'AMI, ce qui garantit la qualité du niveau de l'enseignement dispensé. Les examens s'y déroulent toujours en présence d'examinateurs AMI extérieurs.

Les formations dispensées sont équivalentes quel que soit le centre de formation AMI. Elles sont proposées dans un format académique ou réparties sur plusieurs étés et/ou vacances scolaires.

Les programmes de formation comportent des cours magistraux, des ateliers de manipulation du matériel Montessori, des stages d'observation et de pratique, des groupes de réflexion et d'analyse et bien sûr du travail personnel.

Le travail des centres de formation AMI s'inscrit dans la perspective de favoriser le développement du potentiel humain ; les formations diplômantes AMI préparent des adultes à travailler avec des enfants âgés de 0 à 3 ans, de 3 à 6 ans et de 6 à 12 ans, dans les écoles Montessori du monde entier.

Maria Montessori, à l’aube du XXe siècle, une femme d’avant-garde !
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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 09:31

La pédagogie Montessori en quelques mots...

La pédagogie Montessori forme des enfants, autonomes, et qui aiment apprendre.

C'est une pédagogie différenciée, particulièrement bien adaptée à des classes à plusieurs niveaux.

Des présentations individuelles, au sein d'un cadre collectif, permettent de respecter le rythme de l'enfant et ses centres d'intérêt, tout en bénéficiant de l'émulation du groupe.

Le travail proposé est donc présenté individuellement, dans un climat de non-jugement, de non-compétitivité et prend appui sur le besoin vital de l'enfant de grandir, d'apprendre et de "découvrir le monde".

Maria Montessori a créé des matériels simples, scientifiques et attrayants, à partir desquels l'enfant construit son savoir, et ce, dans tous les domaines : langage, mathématiques, mais aussi botanique, géographie, histoire, zoologie, expériences physico-chimiques.

Chaque matériel illustre avec une clarté saisissante toute nouvelle notion "à apprendre", à apprivoiser, que ce soit en calcul, en grammaire, en géographie, etc... bien des adultes sont eux-mêmes surpris de re-découvrir des concepts mal compris et qui les avaient rebutés au cours de leur scolarité.

L'objectif de ces différents matériels étant que l'enfant se familiarise, par lui-même, avec un apprentissage donné, dans le concret d'abord, pour cheminer ensuite, progressivement, vers l'abstraction.

Un des fondements de la pédagogie de Maria Montessori réside dans l’idée de l’éducation comme une aide à la vie. La vie a besoin d’aide, d’où la nécessité de l’éducation dès le début de la vie. En ce sens éduquer signifie accompagner l’enfant socialement, émotionnellement et intellectuellement ; ce qui pose prioritairement les fondements de la sécurité intérieure. Mais éduquer c’est aussi guider l’enfant pour révéler son potentiel humain. Maria Montessori aime parler de « renaissances » successives.

A chaque âge nous observons un être en croissance et à chaque fois un être différent, porteur de caractéristiques physiques et psychiques différentes de l’âge précédent, comme autant de chaînons de la métamorphose de l’enfant.

De 0 à 6 ans

Le premier plan de développement (0-6 ans) est la période de la formation de l’Homme, du fondement des caractéristiques humaines, de la station verticale jusqu’à la conscience. Pour cela l’enfant doit pouvoir grâce à son Esprit Absorbant, s’imprégner de la culture qui l'entoure et dans laquelle il va avoir à vivre, absorber les modèles que représentent pour lui l’adulte, figure de référence, comme les pairs qu’il va rencontrer au fil du temps.

Maria Montessori parle "d’incarnation" possible, à la seule condition que l’environnement soit favorable. « L’enfant ne doit plus être considéré comme le fils de l’homme, mais comme le créateur et père de l’homme, un père capable de créer une humanité meilleure. A nous donc de créer une atmosphère qui puisse satisfaire ses besoins. » Montessori Maria, L’Éducation et la Paix, page 120.

De 6 à 12 ans

Au cours du deuxième plan de développement (6-12 ans), l’enfant doit accomplir de nouveaux efforts dans l’environnement adapté à ce nouveau stade. Ce ne sont plus ses mains qui explorent mais son esprit, par le fait même de sa pensée. Il devient en quelque sorte une tête pensante.

Un nouvel environnement doit lui permettre de manipuler différemment, de découvrir et de formuler par lui-même les lois des phénomènes scientifiques et de l’évolution de l’humanité dans le temps et l’espace. L’environnement doit répondre à ses nouveaux pouvoirs que sont : l’abstraction, le raisonnement, et l’imagination.

Ces caractéristiques humaines vont conduire l’enfant au-delà du monde accessible à ses sens, au-delà du monde sensible et le guider dans son accès à la conscience, grâce à la métabolisation des expériences conduites tout au long du premier plan de développement.

L'enfant va s’enraciner dans le chemin du développement de la conscience entamé précédemment. Progressivement, sa demande deviendra « aide-moi à penser par moi-même ».

Et c’est grâce à l’ordre psychique qui s’est élaboré à l’aide de l’ordre externe dans l’environnement que l’enfant va pouvoir saisir l’ordre qui régit l’organisation de l’univers. Sur le plan social, l’appartenance au groupe et la définition de valeurs communes deviennent essentielles.

De 12 à 18 ans

Le troisième plan de développement (12-18 ans), c’est l’adolescent qui se trouve alors confronté à une des dimensions caractéristiques de l’évolution humaine ; à savoir : devenir un être capable de produire du changement, de l’évolution dans le processus d’humanisation. Il s'agit d'un changement qui vise à conduire l’humanité au-delà du présent dans lequel il vit, explore et expérimente.

C’est donc sa participation au processus créatif qui est ici convoquée. Enrichir et développer ses représentations d’un monde qui n’existe pas encore, qu’aucun adulte ne peut anticiper pour lui ; et dans lequel il doit cependant se projeter pour en imaginer sa forme et ses valeurs, pour imaginer la place qu’il aura à y prendre et les moyens qu’il lui faut donc mettre à l’œuvre pour y parvenir.

Dans l’étude des différents plans de développement Maria Montessori va bien au-delà de l’observation du développement physiologique et s’intéresse à l’ensemble des développements afférents à cette croissance physique, que sont le développement psychique, le développement social et le développement intellectuel de l’enfant qui guident l’éducateur dans la préparation des environnements nécessaires aux différents âges de la vie en lien avec les « lois naturelles de développement ».

De là, l’impulsion vers le nouveau conduit l’enfant dans son épanouissement à chaque période, et dans l’éveil de sa conscience ; assurant son inscription d’homme dans la continuité de son espèce.

En cherchant à accomplir sa destinée, à trouver sa place dans la société humaine, l’enfant se sensibilise à la pensée humaine, à l’histoire de l’évolution et en vient à se poser les questions des plus existentielles, à savoir : « Qui suis-je ? » et « Que puis-je apporter au Monde de demain ? ».

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 20:38

Les rythmes de l'enfant

Une pub de Google me propose régulièrement de « trouver la réponse avant même d’avoir posé la question ». C’est trop beau pour être vrai : enfin, ne plus perdre une seconde de mon temps à réfléchir ! Aller toujours plus vite ! Ça me rappelle ces logiciels qui vous exhortent de faire de votre bébé un Einstein avant même qu’il soit propre. Optimisons, bon sang ! Puis, le plus tôt possible, inscrivons notre chérubin au judo, à l’école de musique, partout ! Ne pas lui laisser courir le moindre risque de s’ennuyer, surtout, ce serait indigne ! Et qu’il soit performant tout de suite à l’école, sinon il va se faire bouffer !

Dans un tel contexte, je me demande parfois si l’acte de subversion suprême, de rébellion absolue, d’anticonformisme souverain, ne réside pas dans les grèves, les manifestations, les barricades, mais plutôt dans une vie à la Gaston Lagaffe. Roucouler pour Mademoiselle Jeanne, traînasser avec Jules-de-chez-Smith et Bertrand Labévue, nourrir son chat et sa mouette, bricoler des gadgets pour son neveu, faire la sieste en douce au bureau pendant que les cadres stressés égrènent leurs « rogntûdjû !!! », et surtout, surtout, ne pas éprouver une once d’envie face au sérieux De Mesmaeker convoyant ses contrats dérisoires dans sa grosse voiture bleue.

Si c’était ça, le véritable héroïsme contemporain ?

Ne pas se montrer la dupe de toute cette comédie frénétique. Non pas se transcender au fil d’un parcours initiatique vertigineux comme le Jon Snow de Game of Thrones ou la Rey de Star Wars, mais n’avoir d’autre ambition, d’autre objectif, d’autre destinée, que de vivre.

À son rythme. Sans peur et sans reproche. En laissant subsister une part de notre enfance. Mais la véritable enfance, ludique, imaginative, exploratrice, avec tout le temps, toute la vie devant soi. Une enfance qui n’attend rien, et qui ne songe à aller nulle part puisqu’elle est bien partout. Pas une enfance accélérée, survoltée, pressurisante, visant à vous transformer déjà en grande personne au petit pied courant toujours plus vite après son ombre.

Respecter les rythmes de l’enfance, ça marche aussi pour soi, à l’âge adulte. C’est peut-être ça la sagesse. Mais est-elle applicable ? Je le crois. Pour ma part, et en toute modestie, je m’emploie à l’illustrer au quotidien, grâce à…

Holà. Attendez. Attendez, attendez ! Stop ! Il faut que je termine cet édito ! On boucle le numéro ! Après on enchaîne sur le prochain hors-série ! J’ai des choses importantes à faire ! Allez, au revoir, au revoir ! Jean-François Marmion, rédacteur en chef

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 10:24

Un article de la Dépêche d'aujourd'hui, à propos de la mixité. Ce qui frappe, c'est qu'il ne semble y avoir qu'un mouvement possible : des collèges "défavorisés" vers Fermat ! La conclusion logique de cette pensée-là, c'est la fermeture des collèges dits défavorisés, puis qu'ils n'accueilleront plus personne ! Une série de réunions de concertations est prévue. je pense qu'on est dans le secteur sud, réfléchir si ça vaut la peine d'y aller en tout cas le préparer puisque les équipes éducatives des établissements y sont associées....

Brigitte

Le conseil départemental lance, aujourd'hui, sa première grande consultation auprès de la communauté éducative pour créer plus de «mixité sociale» dans les collèges.

Un élève issu du quartier du Mirail à Toulouse pourra-t-il faire sa scolarité au collège Fermat ? En théorie et à cause de la sectorisation, qui veut qu'un collégien soit contraint de s'inscrire dans l'établissement le plus proche de son domicile, cette possibilité n'était pas envisageable, mais ça va changer. C'est en tout cas la volonté de la Haute-Garonne qui fait partie des vingt départements français retenus par le ministère de l'Éducation nationale «pour expérimenter de nouveaux dispositifs visant à renforcer la mixité sociale dans les collèges».

L'inspection académique et le conseil départemental de la Haute-Garonne pilotent le projet qui doit voir le jour à la rentrée scolaire 2017 pour les élèves de sixième. Le dispositif sera ensuite élargi aux élèves de cinquième, quatrième et troisième jusqu'en 2021. Le conseil départemental indique que «ce dispositif innovant pour améliorer la mixité sociale dans les collèges du département» sera plus spécifiquement axé «sur la métropole toulousaine, directement concernée par le phénomène de ghettoïsation de nombreux établissements».

À la base de cette initiative copilotée par l'Éducation nationale et le conseil départemental, les résultats d'une étude publiée en juin dernier par le Conseil national de l'évaluation du système scolaire (Cnesco). Selon ce dernier, «les établissements scolaires français souffrent d'un phénomène puissant de ghettoïsation qui a de nombreux effets dévastateurs : échec et décrochage scolaire, déscolarisation ou enfermement précoce dans des filières ségrégatives, montée des violences scolaires, du racisme et des dérives extrémistes, effritement de la solidarité sociale, problèmes de santé publique, épuisement des enseignants (...)». La liste est longue, mais elle prend tout son sens à l'aune des attentats qui ont endeuillé la France.

Dans un premier temps et après plusieurs réunions de concertation avec les différents acteurs (inspection académique, enseignants, fédérations de parents d'élèves, conseillers régionaux, de la ville de Toulouse et de la Métropole), des groupements de secteurs pourraient prendre forme. Pour la FCPE 31, principale fédération de parents d'élèves, «la mixité sociale dans les collèges, un des piliers de notre fédération, est un objectif intéressant mais qui doit permettre de rééquilibrer tous les collèges», a confié hier Hélène Rouch, sa présidente départementale. «On a besoin de réflexion et d'idées de la part de la communauté éducative dans le département, mais cela ne marchera que si les transferts d'élèves défavorisés vers des collèges favorisés sont massifs», conclut-elle

Le chiffre : 96 collèges >publics en Haute-Garonne. Et 20 collèges privés. C'est d'ailleurs dans ces derniers que la mixité sociale apparaît le moins. Trois quarts des collégiens du privé sont issus de catégories sociales favorisées.

« En France, ça fait quarante ans qu'on parle de mixité sociale dans les collèges et qu'on n'a pas fait de progrès ». Marie-Claude Leclerc, vice-président du conseil départemental de Haute-Garonne

Première concertation ce soir

Trois séquences de réunions publiques d'information se dérouleront sur le périmètre métropolitain avec l'ensemble des parties prenantes : élus, services académiques, équipes éducatives des collèges publics et privés, directeurs des écoles publiques et privées, parents d'élèves, associations socio-éducatives du territoire et citoyens.

La première réunion a lieu ce soir, puis les 12 et 14 septembre. Ce soir à 18 h 30 : secteur nord est (salle Lavit – 1, rue Léon Jouhaux – Toulouse). Lundi 12 septembre à 18 h 30 : secteur sud (salle Castelbou –2 rue Léonce Castelbou – Toulouse). Mercredi 14 septembre à 18 h 30 : secteur nord ouest (salle Barcelone – 22 allée de Barcelone – Toulouse).

Les 12, 17 et 20 octobre pour échanger sur les premières hypothèses de travail issues des débats de septembre : mercredi 12 octobre à 18 h 30 : secteur sud (salle Osète – 6 rue du Lieutenant-Colonel Pélissier – Toulouse). Lundi 17 octobre à 18 h 30 : secteur nord est (salle de la Maison de la Citoyenneté de la Roseraie – 8 bis avenue du Parc – Toulouse). Jeudi 20 octobre à 18 h 30 : secteur nord ouest (salle Barcelone).

Les 22, 24 et 29 novembre pour présenter, à l'issue des travaux partagés sur les hypothèses, les scenarii retenus et les mesures d'accompagnement nécessaires. Gérald Camier

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 09:27

« Introduire des innovations dans les programmes d’éducation et d’enseignement, ce n’est pas une paille ! Le mécanisme lentement élaboré par les siècles est complexe et peu susceptible de réfections importantes ; aussi, la plupart de ceux qui y vivent et en vivent trouvent-ils qu’il vaut mieux ne pas y toucher. Ils ne s’y trouvent d’ailleurs pas mal et n’en constatent pas les lézardes »

Anthologie de textes extraits de manuscrits d’Ovide Decroly

Ovide Decroly

Pédagogue, psychologue et professeur de psychologie de l’enfant, Ovide

Decroly est un médecin-éducateur à l’origine d’une méthode nouvelle d’enseignement. Les idées maîtresses de sa pédagogie reposent sur les centres d’intérêt de l’enfant, l’observation et la globalisation.

A l’heure actuelle, ses principes profitent encore à de nombreux élèves.

A la recherche d’une vocation

Jean-Ovide Decroly naît le 23 juillet 1871 à Renaix dans un milieu bourgeois. Ses parents sont obsédés par sa réussite scolaire et lui imposent une formation gréco-latine en internat. Enfant turbulent, le jeune Ovide se passionne davantage pour le dessin, la danse, la musique et, surtout, pour les sciences naturelles. Rien d’étonnant donc à ce qu’il s’oriente vers des études de médecine qu’il effectuera à l’Université de Gand.

Etudiant brillant, Decroly s’intéresse à l’anatomie pathologique avant de découvrir la médecine mentale. Lauréat du Concours universitaire et de la Fondation des bourses de voyage, il passe une année à l’Université de Berlin et à la Salpêtrière à Paris où il rencontre des aliénistes d’avant-garde. C’est le déclic ! Decroly bifurque vers la neuropsychiatrie, puis vers la psychologie.

En 1898, il revient en Belgique et s’installe à Bruxelles où il poursuit des recherches sur les maladies mentales et sur l’anatomie pathologique du cerveau. Devenu assistant du service de neurologie de la Polyclinique de Bruxelles, le jeune médecin reçoit la charge du département des « enfants anormaux et troublés de la parole ».

De la théorie à la pratique

En cette fin de 19e siècle, la population des villes vit dans une grande misère et le bien-être des enfants n’est pas un souci prioritaire. S’agissant d’enfants déficients, l’abandon humain est encore plus cruel puisqu’ils sont automatiquement condamnés à l’échec et à la marginalisation. Pour Decroly, ces petits patients défavorisés doivent être pris en charge d’une manière plus appropriée que celle pratiquée, à l’époque, par l’école populaire qu’il ne tarde pas à fustiger : Le Dr Decroly au travail Le Dr Decroly au travail

"J’affirme que l’école populaire a une influence nuisible, une action antisociale incontestable ; non seulement elle ne nous prépare pas à la vie, mais elle fait de beaucoup de nous des épaves de la vie, des déclassés, ou du moins elle ne fait rien pour nous éviter de le devenir – ce qui est tout comme. Pourtant, l’école pourrait être le moyen le plus puissant peut-être d’assurer la prophylaxie de la paresse, de la misère et du crime […], non pas comme elle est organisée actuellement, puisqu’elle-même est, en grande partie, cause directe ou indirecte de ces maux, mais comme elle devrait être organisée, comme elle l’est déjà dans certains endroits heureux où l’on a compris ce qu’elle fait de mal et ce qu’elle peut faire de bien".

Une décision de la Société de Pédiatrie va orienter toute la vie de Decroly. Elle lui propose d’être le médecin chef d’une petite clinique qu’elle envisage de créer pour l’observation et le traitement d’enfants dits « anormaux ». Decroly accepte à condition de pouvoir accueillir ces enfants dans sa propre maison où ils seraient élevés avec ses propres enfants. C’est ainsi que s’ouvre, en 1901 « l’Institut d’Enseignement Spécial – Laboratoire psychologique du Dr Decroly ». Le laboratoire se transforme immédiatement en école-laboratoire où les petits « irréguliers » vivent une vie normale dans un milieu naturel. Ils trouvent à l’Institut les soins réclamés par leur état, mais aussi et surtout, ils y reçoivent une éducation la plus large possible, ce qui permet à Decroly d’affirmer que leur éducabilité est de nature identique à celle des enfants normaux, au rythme et aux limites près.

Cette thèse, le Dr Decroly va la démontrer avec succès. En 1907, à l’instigation d’amis et de parents attentifs à ses travaux, il ouvre une seconde école destinée aux enfants « normaux » : l’école de l’Ermitage. Aux 7 enfants inscrits à la création de l’école viennent rapidement s’ajouter d’autres enfants, nécessitant progressivement leur répartition en 6 groupes couvrant tous les degrés de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire.

En tant qu’écoles expérimentales, l’Institut et l’Ermitage bénéficient des mêmes techniques ; les moyens de changer la méthode éducative y sont systématiquement mis à l’épreuve avec comme objectif d’arriver à changer l’ensemble du système scolaire.

La « Méthode Decroly »

Decroly observe que l’activité mentale de l’enfant n’est pas spontanément analytique, mais qu’au contraire son appréhension de l’univers est marquée par la perception globale et confuse de plusieurs éléments (syncrétisme). Par ailleurs, le pédagogue défend également l’importance des « intérêts » dans la vie mentale de l’enfant ; ceux-ci sont essentiellement liés aux besoins fondamentaux que sont :

##Se nourrir

##Se reposer

##Se protéger du froid

##Se défendre

##Produire

Il importe donc que tout enseignement doit d’abord susciter un intérêt pour ce qu’il apporte. Dans chaque cas, il faudra partir de l’observation, provoquer les associations d’idées afin de découvrir quels intérêts les observations peuvent éveiller chez l’enfant pour, en fin de compte, lui permettre de s’exprimer et de montrer ainsi qu’il a assimilé ce qu’on lui a proposé.

La pédagogie decrolyenne repose sur quatre fondements :

##Les centres d’intérêts de l’enfant comme guide de l’éducation

##La globalisation

##La classe-laboratoire

##L’importance de l’environnement naturel qui met l’enfant en situation de découverte

Les centres d’intérêt de l’enfant

Pour stimuler l’intelligence d’un enfant, il faut s’adresser à son affectivité et exciter sa curiosité. L’intérêt est donc au centre de l’apprentissage parce que les centres d’intérêt créent des liens entre toutes les matières abordées par un mouvement de divergence et de convergence. Par le biais des centres d’intérêt, on respecte dès lors les motivations de l’élève et on lui offre la possibilité d’intégrer ses connaissances dans des ensembles ordonnés. Les savoirs sont ainsi acquis, développés et intégrés.

La globalisation

Le jeune enfant apprend et accumule les expériences sans ordre : il saisit d’abord globalement les choses et les êtres dans leurs relations entre eux et par rapport à lui-même. Il perçoit le monde comme une globalité vivante et c’est cette démarche qu’il convient d’adopter à l’école : partir d’un composé concret, réel et signifiant pour passer, plus tard au particulier et aux détails abstraits.

C’est de cette prescription que procède encore aujourd’hui la méthode devenue célèbre concernant l’apprentissage de la lecture et de l’écriture : la « méthode globale ».

La classe laboratoire

Chez Decroly, la classe devient un atelier où l’enfant agit et vit. Elle est partout : à la cuisine, au jardin, à l’usine, au musée, etc. La pédagogie decrolyenne est de ce fait une pédagogie de l’éclatement des lieux d’apprentissage ; on y pratique le travail libre qui permet la véritable expérimentation et l’exercice du droit à l’erreur. Elle s’appuie sur le jeu et la joie car l’enfant élabore ses connaissances au lieu de recevoir une succession de notions obligatoires.

L’enfant apprend s’il apprend à agir !

L’environnement naturel

L’ouverture sur la nature est un élément fondamental de la pédagogie de Decroly. C’est, en effet, à la campagne que l’on trouve le matériel capable d’éveiller et de stimuler les potentialités de l’enfant. Il y découvre une mine inépuisable de sujets susceptibles de le faire réfléchir, parler ou écrire.

La nature met l’enfant en situation de découverte et lui permet de prendre conscience de son identité.

Une école pour la vie, par la vie

Chez Decroly, il n’est pas question de matière à terminer, d’horaire, d’échéances, de manuels scolaires ou de programme classique. L’organisation scolaire est fondée sur les projets et les plans de travail. Les élèves choisissent librement les sujets d’étude :

##Chacun propose les sujets qu’il désire traiter

##Les propositions sont négociées par le groupe entier

##Un plan de travail collectif est élaboré à plus ou moins long terme :

##Quelques jours chez les plus jeunes

##Une année chez les plus grands

N’importe quel thème présente des aspects scientifiques, économiques, géographiques, historiques, littéraires, juridiques qui requièrent l’introduction de techniques et de notions empruntées aux diverses branches, sans que leurs liens soient jamais perdus de vue. Mais la liberté de choix stimule le travail scolaire ; même difficiles, les apprentissages et les exercices tirent leur sens de leur utilisation immédiate. En traitant sans hâte et complètement tous les aspects d’un sujet, l’enfant se constitue une « boîte à outils » où il puisera de quoi traiter des questions nouvelles. Il a d’autant plus confiance en ses propres capacités d’invention, de découverte, de travail personnel qu’il n’a trouvé en face de lui aucun adulte gratifié de science infuse. L’école est plus acquise à la recherche qu’à la transmission.

Le corps enseignant

Mais, vous interrogez-vous, dans ces conditions, quel doit donc être le profil d’un maître decrolyen ? Decroly le définit de la manière suivante : Amélie Hamaïde Amélie Hamaïde

« Peu de mots, beaucoup de faits. Il montre, fait observer sur le vif, analyser, manipuler, expérimenter, confectionner, collectionner »

Si, en 1901, Decroly et son épouse Agnès étaient à mêmes de prendre en charge l’éducation des premiers enfants déficients de l’Institut, force leur était de constater qu’il fallait élargir l’équipe enseignante, surtout après la création de l’Ermitage. Le Dr Decroly se chargera de former adéquatement chacun des nouveaux maîtres.

Une figure marquante du corps professoral est sans conteste celle d’Amélie Hamaïde. Détentrice d’un diplôme d’aptitude à l’enseignement spécial pour les enfants anormaux et arriérés, elle s’intéressera particulièrement aux enfants en difficulté et saura épauler efficacement le Dr Decroly pour l’orientation des adolescents de 14 ans.

En 1920, Amélie Hamaïde se met à la disposition de la Ville de Bruxelles pour propager la pédagogie active et former des enseignants à la pédagogie decrolyenne. En 1922, elle publie un livre sur la méthode Decroly qui sera traduit en 13 langues. En 1924, le Dr Decroly lui demande de prendre la direction de son école.

L’héritage de Decroly

Malade depuis 1930 et précocement terrassé par la fatigue, Ovide Decroly meurt le 12 septembre 1932 dans le jardin de l’Institut qu’il avait créé en 1901. L’incinération étant, à l’époque, interdite à Bruxelles, elle a eu lieu à Paris en présence d’une importante délégation d’enseignants.

Directrice de l’école du vivant de Decroly, c’est tout naturellement qu’Amélie Hamaïde se considère comme étant le successeur désigné du pédagogue. Elle s’est toutefois heurtée à l’opposition d’un groupe de professeurs et d’une partie de la famille Decroly. Après 2 années de lutte, Mademoiselle Hamaïde démissionne et crée sa propre école à Bruxelles.

La méthode Decroly a fait des émules dans le monde entier. En 1932 déjà, elle compte des adeptes non seulement en Belgique et en Europe mais également en Turquie, en Bolivie, au Chili, en Equateur où elle est adoptée officiellement dans le programme des écoles publiques. Par ailleurs, elle est une source d’inspiration en Uruguay, au Brésil et en Colombie …

Pédagogue, psychologue et professeur de psychologie de l’enfant,
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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 08:48

La lecture au CM1

Quel est le niveau attendu en lecture ?

Qu’apprend-il au cours de cette première année du cours moyen ?

Quels objectifs fixent les programmes scolaires en la matière ?

Il est bien difficile d’évaluer si le niveau de son enfant correspond aux exigences des programmes scolaires. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons un récapitulatif de ce que doit savoir un élève de CM1 en lecture.

Une lecture fluide…

Au quotidien, l’élève lit sans aide les consignes du travail scolaire et les énoncés de problèmes.

Il lit silencieusement des textes littéraires ou documentaires. L’instituteur vérifie la compréhension en demandant aux élèves de reformuler, résumer ou répondre à des questions sur ces textes.

Lorsqu’il lit à haute voix, il s’agit de petits textes d’une dizaine de lignes. Ils sont préparés à l’avance afin d’être lus avec fluidité et de manière expressive.

… et bien comprise

La qualité de la lecture est en grande part mesurée par sa compréhension. Au CM1, l’élève repère dans un texte non seulement les informations explicites mais aussi celles implicites.

Dans un récit ou une description, il s’appuie sur les mots de liaison qui marquent les relations spatiales et sur les compléments de lieu pour comprendre la configuration du lieu de l’action ou du lieu décrit.

L’élève est capable de faire la nuance entre l’usage de l’imparfait ou du passé simple dans un récit, du présent dans un texte scientifique ou documentaire. Il saisit l’atmosphère ou le ton d’un texte descriptif, narratif ou poétique, en s’appuyant en particulier sur son vocabulaire.

Apprendre à défendre un point de vue

La participation à des débats sur les textes lus est très enrichissante pour l’enfant. Elle lui permet de confronter son interprétation de manière argumentée à celle de ses camarades.

Des recherches d’informations encadrées

L’élève en classe de CM1 sait exploiter les outils usuels de la classe (manuels, affichages, etc.) pour rechercher une information, surmonter une difficulté. Il peut devoir effectuer des recherches, avec l’aide d’un adulte, dans des ouvrages documentaires (livres ou produits multimédias).

La lecture au CM2

Quel niveau doit atteindre un élève de CM2 en lecture ?

Qu’apprend-il ?

Quels objectifs poursuivent les programmes scolaires en la matière ?

Autant de questions auxquelles nous tâchons de répondre, en nous fiant aux textes officiels de l’éducation nationale.

Lire avec aisance

La lecture au CM2 est avant tout un perfectionnement. Elle se pratique de façon autonome. Après un travail en classe, l’enfant peut être amené à lire sans aide une leçon sur le même sujet dans un manuel.

Au CM2, les textes lus à haute voix se rallongent, mesurant plus de dix lignes. Ces lectures sont préparées et l’élève doit lire avec fluidité et de manière expressive.

Distinguer les spécificités d’un texte

Tout d’abord, l’élève de CM2 s’exerce à saisir l’enchaînement d’une action ou d’un raisonnement dans un texte. Pour cela, il a appris à s’appuyer sur les mots de liaison et les expressions qui marquent les relations logiques.

De plus, il sait repérer le style auquel appartient le texte. Par exemple, il fait la différence entre l’utilisation d’un niveau de langue plutôt qu’un autre.

Chercher des informations

L’élève en classe de CM2 a régulièrement besoin de rechercher des informations, dans le cadre d’un exposé par exemple. Il peut effectuer seul ses recherches dans des ouvrages documentaires. Il collecte des informations issues de supports variés tels les livres, Internet, les journaux et magazines, les CD-Rom, etc.

Au CM2, l’élève sait se repérer dans une bibliothèque ou une médiathèque tant pour trouver un document que pour l’emprunter.

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 08:41

L’élève de CE1 doit savoir :

d’après les programmes officiels en vigueur

Lire en silence

Au CE1, l’élève est capable de lire silencieusement un texte en déchiffrant les mots inconnus. Il peut être amené à manifester sa compréhension dans un résumé, une reformulation ou encore en répondant à des questions. Au quotidien, il est en mesure de lire seul un énoncé ou une consigne sans réclamer de l’aide pour les comprendre.

Lire à voix haute

L’élève de CE1 s’exerce à lire à voix haute avec fluidité lors de la lecture de dialogues. Il a une articulation correcte et respecte la ponctuation. Il adopte une intonation appropriée.

Comprendre

Écouter et lire des œuvres intégrales courtes ou de larges extraits d’œuvres plus longues, notamment de littérature de jeunesse, comptent parmi les exigences de la classe de CE1. L’élève est capable de rendre compte de sa lecture. Il est en mesure d’identifier les personnages, les événements et les circonstances temporelles et spatiales d’un récit. Il sait comparer un texte nouvellement entendu ou lu avec un ou des textes connus (thèmes, personnages, événements, fins…).

L’élève de CE2 doit savoir : d’après les programmes officiels en vigueur.

L’élève en classe de CE2 doit savoir lire à haute voix, avec fluidité et de manière expressive, un extrait de texte. La lecture orale implique que l’élève reconnaisse les marques de ponctuation.Cet exercice peut donner lieu à une préparation en amont.

Lire silencieusement

Il est aussi capable de lire silencieusement un texte littéraire ou documentaire et de le comprendre. L’instituteur demande à l’enfant de reformuler le texte et de répondre à des questions dessus pour vérifier que la lecture a été bien comprise.

Comprendre les consignes…

Au quotidien, l’élève de CE2 lit les consignes de travail et les énoncés de problèmes. De la bonne compréhension de celles-ci dépend sa réussite. Cependant, le vocabulaire difficile ou nouveau est toujours expliqué par le maître.

… Et les textes étudiés

L’enfant sait repérer dans un texte des informations explicites pour comprendre ce qu’il lit. Il s’appuie en particulier sur le titre, l’organisation du texte en distinguant les phrases et les paragraphes. Il analyse le vocabulaire pour comprendre le thème du texte lu.

Dans un récit, l’élève de CE2 est en mesure d’identifier :

•les différents termes désignant un personnage,

•les temps des verbes et les mots de liaison exprimant les relations temporelles pour en déduire la chronologie des événements,

•les deux-points et guillemets pour savoir quand s’engagent les dialogues entre les personnages.

En CE2, un enfant sait lire un texte documentaire, descriptif ou narratif, et restituer à l’oral ou par écrit l’essentiel du texte. En effet, il est capable d’expliquer le sujet du texte, l’objet de la description, la trame de l’histoire, les relations entre les personnages…

Chercher

Comprendre, c’est toute une stratégie de recherche ! L’enfant doit acquérir certains réflexes tels que repérer des mots inconnus et incompris, relire, questionner, recourir au dictionnaire, etc.

Enfin, il doit savoir se repérer dans une bibliothèque habituellement fréquentée pour choisir et emprunter un livre.

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 08:37

L’élève de CP doit savoir : d’après les programmes officiels en vigueur.

Le principe alphabétique

Au CP, l’élève doit connaître le nom des lettres et l’ordre alphabétique.

Il fait la distinction entre la lettre et le son qu’elle transcrit.

Il connaît les correspondances entre les lettres et les sons dans les graphies simples (Ex :f ; o) et dans les graphies complexes (Ex : ph ; au ; eau).

Il sait qu’une syllabe est composée d’une ou plusieurs graphies, qu’un mot est composé d’une ou plusieurs syllabes et il est capable de les repérer dans un mot.

Décoder

L’élève de CP connaît les correspondances entre minuscules et majuscules d’imprimerie, minuscules et majuscules cursives. Il lit aisément les mots étudiés, les mots les plus fréquemment rencontrés (dits mots-outils) et déchiffre des mots réguliers inconnus. Il lit à haute voix un texte court dont les mots ont été étudiés, en articulant correctement et en respectant la ponctuation.

Comprendre

Il sait utiliser le vocabulaire spécifique de la lecture d’un texte :

•le livre

•la couverture

•la page

•la ligne

•l’auteur

•le titre

•le texte

•la phrase

•le mot

•le début

•la fin

•le personnage

•l’histoire

Il explique de qui ou de quoi parle le texte lu. Il peut trouver dans le texte ou son illustration la réponse à des questions le concernant. Il est capable d’en reformuler le sens. Il écoute lire des œuvres intégrales, notamment de littérature de jeunesse.

Au CP, quand doit-il savoir lire ?

Chaque enfant apprend à lire à son propre rythme.

Si le vôtre ne maîtrise pas la lecture aussi bien que son voisin de classe, ne vous affolez pas !

Des acquis antérieurs au CP

A la rentrée des classes, les élèves de CP n’ont pas tous les mêmes connaissances. Bien souvent, certains savent déjà écrire quelques syllabes tandis que d’autres ignorent encore plusieurs lettres. De cette inégalité de départ découle parfois un retard dans l’apprentissage de la lecture.

Parents et enseignants jouent un rôle dans la disparité des connaissances des élèves de CP. La qualité du travail de pré-apprentissage de la lecture en grande section de maternelle est primordiale. En effet, les enseignants de maternelle initient plus ou moins les jeunes enfants à la lecture selon les effectifs de leur classe, l’origine sociale des enfants ou leur motivation personnelle…

Du coup, les progrès sont très variables dans les premiers mois de CP. Il n’est pas rare que des élèves commencent à lire dès Noël, alors qu’il peut falloir à d’autres jusqu’à trois ans pour savoir lire parfaitement.

Février : un mois clef

Le mois de février est une période de transition qui sert de poind de repère aux enseignants. A cette période de l’année scolaire, tous les enfants doivent déjà savoir déchiffrer, même de façon imparfaite.

Avant cette date, il est inutile de vous inquiéter si votre enfant semble en retard par rapport aux autres élèves de sa classe. Le “déclic” peut survenir très vite. Néanmoins, au-delà du mois de mars, il est préférable de prendre rendez-vous avec l’enseignant afin de faire une mise au point. Il pourra vous aiguiller sur l’attitude à adopter pour encourager votre enfant sans le bloquer. Il ne faut surtout pas envenimer la situation. Alors, ne paniquez pas !

La classe de CE1 : prolongement du CP pour les retardataires

On estime qu’à la fin du CP, 80% des enfants savent lire. Heureusement, pour les 20% restants, vient ensuite le CE1. Cette année scolaire permet de parfaire le déchiffrage de l’écrit pour les enfants qui ont encore des difficultés. Cette classe permet aux retardataires de rattraper leurs camarades.

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 08:34

La lecture en GS

D’après les programmes scolaires en vigueur.

On sait qu’il faut démarrer l’apprentissage de la lecture le plus tôt possible.

Le principe alphabétique…

L’enfant doit tout d’abord assimiler le « principe alphabétique ».

Il s’agit de comprendre que l’alphabet code des sons, et non des significations, de la langue orale sous forme de lettres.

Il doit se représenter que l’association de plusieurs sons permet de retrouver la prononciation des mots.

… dès la maternelle !

L’acquisition du “principe alphabétique” est nécessaire à l’enfant pour qu’il puisse décomposer les mots.

C’est est un préalable à la maîtrise progressive des différentes correspondances entre la lettre et le son.

Sa découverte marque l’entrée dans l’apprentissage de l’écrit. Ainsi, dès la maternelle, les enfants sont sensibilisés aux syllabes et aux rimes.

À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de :

• différencier les sons

• distinguer les syllabes d’un mot prononcé

• reconnaître une même syllabe dans plusieurs énoncés

• faire correspondre les mots d’un énoncé court à l’oral et à l’écrit

• reconnaître et écrire la plupart des lettres de l’alphabet

• mettre en relation des sons et des lettres

• copier en écriture cursive avec l’aide de l’enseignant des mots simples dont les correspondances en lettres et sons ont été étudiées

• écrire en écriture cursive

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